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Stphane Ginsburgh, États de la voix, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2017

photo : Benoît Mauras

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Gilles Amalvi, États de la voix, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2017

photo : Benoît Mauras

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Jérôme Game, États de la voix, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2017

photo : Benoît Mauras

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Stephane Ginsburgh, États de la voix, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2017

photo : Benoît Mauras

Rayon vert

concert et lectures

États de la voix

Stephane Ginsburgh, Jérôme Game et Gilles Amalvi


« De la musique avant toute chose », écrivait Verlaine dans son Art Poétique en 1874.

La poésie a souvent utilisé la métaphore musicale pour définir l’originalité de son rapport à la langue – une langue cherchant par le rythme et les jeux des sonorités à dépasser les barrières du sens. Avec le développement de la poésie sonore, cette allégorie classique s’est progressivement déplacée, prenant en compte la matérialité de la voix, la plasticité des mots et les vertiges de l’enregistrement – donnant lieu à de multiples expérimentations. La langue est-elle un son parmi d’autres  ? Ou son statut-limite la place-t-elle à la frontière du rythme, du cri, du bruit, du discours articulé  ?