Camille Bondon, 2016

Camille Bondon, 21 jours de plaisirs, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, 21 jours de plaisirs, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, plante de compagnie, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, souvenirs heureux, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, 10 mots doux à partager, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

ateliers autour de la résidence département du Plaisir de Camille Bondon, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, 10 mots doux à partager, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Camille Bondon, vue de l’exposition département du Plaisir, centre hospitalier Guillaume Régnier, Rennes, 2017

Résidence

Département du Plaisir

Fonds de la Pensée

Camille Bondon

d'octobre 2016 à juin 2017

centre hospitalier Guillaume Régnier, pôle G04, Rennes

Dans le cadre de sa saison artistique 2017 Alors que j’écoutais moi aussi […], La Criée invite l’artiste Camille Bondon à développer un projet de création en dialogue avec les personnes en soin du centre hospitalier Guillaume Régnier. Pour sa résidence à l’hôpital de jour (pôle G04), l’artiste imagine le projet département du Plaisir :

– Tu as vu ?
– Quoi ?
– La plaque de laiton, là, au mur.
– C’est un peu tendancieux le « département du Plaisir ». Tu crois que c’est une maison close ?
– Non, ça m’a l’air scientifique. Y’a écrit « Fonds de la Pensée » au dessus, en plus petit.
– Ah oui…
– C’est peut-être lié à l’université ?
– Bin non, t’imagines des cours de plaisir dispensés à la FAC, toi ? Pourquoi pas dès l’école primaire pendant que tu y es.
– T’as raison. Ça ferait trop de bonheur d’un coup. Les gens ne seraient pas habitués.
– Oui, ils auraient bien besoin d’un peu de musculation avant : « Allez, on sourit. Bien. On tient. On tient, on tient, on tient le sourire. Plus haut les pommettes. Plus grand le sourire. Voilà. Encore un peu… Et on relâche ! C’est bien les enfants, ça sera tout pour aujourd’hui. »
– N’importe quoi ! Les petits, ils savent faire, eux, sourire et partager leur joie.
– Alors ça serait la première étape du programme adulte : commencer par sourire.