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vue de l’installation de Nadia Lauro I hear voices dans le cadre de l’exposition Habiter de Latifa Laâbissi, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

production : 391, La Criée centre d’art contemporain et Station Mobile, Rennes

photo : Benoît Mauras

la criŽe centre d'art contemporain

vue de l’installation de Nadia Lauro I hear voices dans le cadre de l’exposition Habiter de Latifa Laâbissi, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

production : 391, La Criée centre d’art contemporain et Station Mobile, Rennes

photo : Benoît Mauras

la criŽe centre d'art contemporain

vue de l’installation de Nadia Lauro I hear voices dans le cadre de l’exposition Habiter de Latifa Laâbissi, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

production : 391, La Criée centre d’art contemporain et Station Mobile, Rennes

photo : Benoît Mauras

Exposition

Habiter

Lafita Laâbissi


Latifa Laâbissi propose, pour le projet Habiter, un solo dans un espace quotidien, ou plus précisément chez les habitants d’une ville. Pour ce, elle a mis en place un protocole. Après un repérage, une dérive, qui lui permet de choisir un quartier (sans s’arrêter sur des populations type), elle diffuse une petite annonce dans les journaux locaux et sur des panneaux prévus à cet effet dans quelques magasins :
« Artiste chorégraphe recherche un habitant qui accepterait d’accueillir chez lui un projet de danse. La proposition est gratuite et nécessite deux heures de disponibilité. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le 06 … »

Suite à une première rencontre téléphonique, lors de laquelle elle décrit son intention et sa manière de procéder, Latifa Laâbissi se rend chez l’hôte de sa danse. Après un échange et une visite de l’habitation, ils choisissent l’espace qui accueillera le corps de la chorégraphe (la salle à manger, un couloir, etc.). En ce temps, elle observe la manière qu’a son hôte d’ouvrir son intimité, sa « maison », son « chez lui » à un étranger et de lui céder un espace pour le recevoir. Sans rien changer à son agencement, elle s’attarde alors dans cet espace, l’investit, et laisse à son hôte le soin de décider d’assister ou non au déploiement de sa proposition.

Latifa Laâbissi est accompagnée de Sophie Laly et de Jocelyn Cottencin. Les films et les photographies réalisés constituent matière pour la suite du projet. Des séances de visionnage sont prévues chez certains des habitants, pour les regarder ensemble, c’est-à-dire une rencontre entre l’équipe artistique, les habitants et leurs invités, un moment commun et une conversation autour de cette expérience.

Pour Habiter à Rennes, Latifa Laâbissi invite Nadia Lauro à concevoir un espace pour La Criée, qui deviendra un potentiel de fiction, un espace à habiter par le public. Latifa Laâbissi pense également ce projet avec des architectes et des théoriciens.

I Hear Voices de Nadia Lauro est une sorte de paysage en fourrure avec un environnement sonore, à investir durant toute la durée de l’exposition. C’est un espace immersif, entre « jardin mental » et« salle d’échauffement pour public », qui sera scénarisé de façon spécifique pour générer des manières de voir et d’être ensemble inédites.



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Œuvres produites

Latifa Laâbissi

  • Habiter, 2007