Jocelyn Cottencin, Music is at full blast, deafening silence, vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Praticable n°65 (relief), vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Music is at full blast, deafening silence, vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, vernissage de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Praticable n°65 (relief), vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Paysage / Alors, il y a cette île, vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Paysage / Alors, il y a cette île, vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Paysage / Alors, il y a cette île, vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Music is at full blast, deafening silence, vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Sans titre (Just a Walk), vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Jocelyn Cottencin, Intérieur, vue de l’exposition Just a Walk, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2007

Exposition

Just a Walk

Jocelyn Cottencin

du 26 janvier au 25 mars 2007

Au regard des œuvres de Jocelyn Cottencin, il est vain de désigner des lieux, tracer des topographies ou cerner des parcours… L’essentiel se fonde sur une disponibilité radicale, quasi vertigineuse, à tout ce qui peut advenir comme événement extérieur ou mental, à ce qui autorise la circonvolution et les embranchements, le retour arrière ou la pulsation avant, la dispersion ou le rassemblement.

Les œuvres exposées à la Criée centre d’art contemporain, peuvent sembler très distinctes les unes des autres : vidéos de masses humaines et urbaines ; vues de sites naturels dépouillés de toute présence humaine ; phrases énigmatiques à la typographie proliférant au-delà de la lettre ; photographies d’individus pris dans une action physique concrète ou au contraire abandonnés à une suspension de la pensée et du corps ; mobilier conviant le visiteur à une autre posture de regard.
Mais davantage qu’un accrochage d’œuvres rassemblées, l’exposition Just A Walk invite le visiteur à la perception d’images latentes ainsi qu’à un flux de résonances visuelles, physiques et mentales qui perdurent au-delà de territoires, de situations ou d’individus.

Car ce qui est au cœur du processus de création chez Jocelyn Cottencin c’est l’abandon d’une maîtrise du regard au profit d’une tentative forcenée de former des images renfermant déjà un ailleurs que ce qu’elle donne à voir. Là est la réelle prise de risque artistique.
En effet, la disponibilité de l’artiste aux événements extérieurs ne suffit pas à créer de la belle matière documentaire ou fictionnelle. Derrière le flottement des situations, la lenteur d’un mouvement, la rondeur d’une forme, sourd une posture critique qui résiste à toute forme de séduction facile, ainsi qu’à toute prétention de vérité et de pouvoir autoritaire.