brouillon-credits-g.u.i

identité visuelle © g.u.i. et Benjamin Gomez

brouillon_02

Fred Sandback, Untitled (First Construction), 1978 (performeur : Eduard Gabia)
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

courtesy Sammlung Verbund, Vienne
photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_03

Fred Sandback, Untitled (First Construction), 1978 (performeur : Eduard Gabia)
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

courtesy Sammlung Verbund, Vienne
photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_04

Marlène Saldana
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_05

Marlène Saldana
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_06

Atelier van Lieshout, Sport nouveau, 2003 (performeurs : Boris Charmatz et Jan Ritsema – musique : Philipp Quehenberger)
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_07

Atelier van Lieshout, Sport nouveau, 2003 (performeurs : Boris Charmatz et Jan Ritsema – musique : Philipp Quehenberger)
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_08

Atelier van Lieshout, Sport nouveau, 2003 (performeurs : Boris Charmatz et Jan Ritsema – musique : Philipp Quehenberger)
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_09

Atelier van Lieshout, Sport nouveau, 2003 (performeurs : Boris Charmatz et Jan Ritsema – musique : Philipp Quehenberger)
vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_10

Gustav Metzger, Historic Photographs : Fireman with Child, Oklahoma, 1995 (performance : Marlène Saldana)

vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_11

vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_12

vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_13

vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_14

vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

brouillon_15

vue de l’événement Brouillon/Rough Draft, Garage, musée de la danse, Rennes, 2010

photo : Mathieu Harel-Vivier

Exposition

brouillon

Adel Abdessemed, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Francis Alÿs, Jimmie Durham, Rainer Ganahl, Dmitry Gutov, Žilvinas Kempinas, Július Koller, Gustav Metzger, Ariel Orozco, Fred Sandback, SUPERAMAS, Artur Żmijewski et Atelier Van Lieshout, Andrea Acosta, Haizea Barcenilla Garcia, Patrick Bock, Davide Cascio, Ramiro Guerreiro, Anthony Lanzenberg, Ange Leccia, Christian Merlhiot, Jorge Pedro Núñez, Florence Ostende, Samir Ramdani, Mickaël Vivier

Le Garage, Rennes


Le Musée de la danse prend la forme d’un chantier pour trois ans, dans lequel les questions de collection et de muséologie sont centrales. Après l’expo zéro ou la nuit « étrangler le temps », brouillon continue à explorer collectivement les potentialités de cette future institution.

Depuis que ce projet de musée a été lancé, ceux qui s’y intéressent ne manquent pas de revenir de telle ou telle exposition avec un catalogue mental des œuvres que le Musée de la danse pourrait accueillir, contenir, exposer. Mais en même temps que s’accumulent des désirs, s’accumule aussi l’impossibilité de voir ces désirs s’accomplir… et peut-être s’affirme l’absurdité des désirs de complétude qui les accompagnent. À quoi bon faire le catalogue des meilleures œuvres qui conviendraient à notre musée, si l’invention de sa collection et de sa muséologie ne donne pas lieu à des expérimentations qui modifient le cours de ce que ce musée doit urgemment devenir ?

Alors nous avons pensé à une exposition appelée brouillon. Au départ, il s’est agi simplement de rassembler une petite équipe de commissaires qui choisiraient un corpus d’œuvres plastiques. Dont l’exposition serait assurée par une poignée de performeurs chargés de l’accrochage-décrochage permanent des œuvres, au gré de leurs idées. Chargés d’organiser la confrontation de ces œuvres les unes avec les autres. Du soin de leur faire prendre l’air ou de leur donner du mouvement. De les curer. Oindre. Toucher. Déplier. Lire. Observer. Tester. De se tester physiquement et mentalement face à ces œuvres. Qui toutes auraient maille à partir avec le projet d’un musée dansant, qu’elles résistent au mouvement ou bien qu’elles l’appellent.

Un corpus d’œuvres mises en branle pour un chantier de musée. brouillon essaie de transformer une insatisfaction, une impossibilité, une gêne face à des objets-d’art-qui-n’ont-pas-attendu-ce-projet-pour-exister, en un territoire d’expérience de ce qu’une exposition en mouvement peut donner. Des objets-qui-n’ont-rien-demandé se retrouvent dans un musée de la danse, pour le meilleur et pour le pire.

Nous avons aussi imaginé une expansion inattendue à ce projet en invitant une deuxième fois à Rennes le Pavillon, laboratoire de création du Palais de Tokyo. Sous la forme d’un service commandé, les neuf résidents (7 artistes et 2 commissaires d’exposition) vont tenter de réaliser « les désirs » d’un musée, tout en questionnant quels seraient leurs propres désirs si la commande n’existait pas, ou plutôt quels genres de désirs alternatifs se mettent au jour pendant la réalisation d’une œuvre de commande. Après le volet du 10 avril où sont présentés les premiers résultats des travaux, les artistes auront la possibilité d’exposer leurs propres projets aux côtés (ou dessus ou dessous) des commandes auxquelles ils auront répondues.

Et pendant le temps de ce week-end il sera aussi possible de visiter le Petit Musée de la danse que Thierry Micouin a inventé avec les enfants de l’école Picardie.

L’ensemble un brin chaotique de toutes ces réalisations, ainsi que la salle du brouillon proprement dite, formera la matière de cette exposition qui se voudrait, pour le moins, une expérience de tous, objets, œuvres, performeurs, artistes, visiteurs.

…. Un brouillon de musée en mouvement.